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 Un presqu'hasard [Pv: Jimm]

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Bailey Nasir
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MessageSujet: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeSam 19 Mai - 0:10

Enfin, le soleil commençait à disparaitre à l’horizon. Voilà maintenant plusieurs heures que moi, Bailey Nasir, riche fraudeur, assassin à temps partiel et dirigeant des Séraphins, attendait ce moment. Pourquoi? Parce que la journée avait été frustrante, que j’ai tué ma nouvelle secrétaire pour la troisième fois ce mois-ci et que j’ai dut faire face à plusieurs petits problèmes sans importances, mais tout ça m’a irrité au plus haut point. Vêtu d’un riche veston noir, à la chemise bleu et à la cravate aussi noir que le veston, je suis sorti de l’immense bâtisse dans lequel j’ai passé ma journée et j’ai enfin soupiré d’aise. Enfin! Il était 19 :30, je n’ai pas mangé de la journée et ma cravate m’étrangle. D’ailleurs, ça ne me prit pas bien longtemps pour l’arracher avec rage et la lancer dans une poubelle non loin. Maintenant, je me sentais mieux! Je me suis alors allumé une cigarette et j’ai prit une bouffé avant de commencé à marcher tranquillement dans les rues presque désertes. Il faut dire que je n’ai pas peur de me faire attaquer, j’ai suffisamment confiance en mes facultés et mes réflexes, c’est sans doute pour cette raison que j’ai choisi de bifurquer vers la gauche, direction opposé à mon logement. Ce dont j’avais vraiment besoin c’était de mes cigarettes, d’un bon verre et peut-être d’un massage. N’importe quoi pour me détendre. Tirant une nouvelle inspiration de la fumée nocive, j’ai aperçu au loin le Greenford Parc. D’un pas plus rapide, mon veston claquant dans le vent, je me suis dépêcher de rejoindre ce parc où je passerais sans doute incognito…enfin je l’espérais…


Mon inconscience a sans doute dut parler à mes facultés, car de petits tourbillons de sable tournoyaient autour de mes pieds, à chacun de mes pas, montrant ainsi ma hâte d’arriver et ma frustration. Enfin, la porte de fer qui me séparait du parc apparut dans mon champ de vision. À cette image, mes pas se firent encore plus rapides. Bientôt, l’odeur de la terre humide, des arbres et des fleurs m’entourèrent. J’ai senti mes muscles se détendre d’un poil. C’était déjà un bon début. Écrasant ma cigarette avec mon soulier de cuir, j’ai observé le moindre recoin du parc. Tout semblait tranquille, mais on n’était jamais trop vigilent. En plus, vu le nombre de personne qui rêvait de me tuer, un peu de vigilance ne pouvait pas me faire de mal. Pourtant, je ne sentis aucun danger potentiel. De toute façon, il y avait de la terre et du sable un peu partout. Tant que j’étais entouré de mon élément, rien ne me faisais peur…


Mon cerveau vaqua à des pensées plus importantes que la quantité de sable que contenait cet endroit (en fait il se dirigea vers une vodka tonique imaginaire) pendant que mes pas me conduisirent machinalement sous un immense arbre. C’est toujours fantastique de voir que nos pieds peuvent nous conduire à n’importe quel endroit sans que notre cerveau ne s’en mêle. En tout cas, tout ça pour dire que je n’étais pas totalement présent mentalement.



**Est-ce que j’ai pensé à lui enlever son salaire des poches de ma secrétaire avant de jeter son corps dans la rivière moi?**


Comme vous pouvez le voir, l’argent à pour moi une plus grande importance que la vie d’un humain. Après tout, elle n’était qu’une femme parmi tant d’autre. Je ne suis même pas en mesure de dire si elle était belle ou non. La seule chose que je me souviens c’est qu’elle m’avait demandé hier, d’une voix langoureuse, quel était mon genre de femme. Celle avec un pénis lui avais-je alors répondu sans même lever les yeux de mon porte-document. Mais bon, ça c’est une autre histoire…


-C’était sous cet arbre ou sous un autre qu’on avait rendez-vous? Maugréais-je entre mes dents, incapable de me concentrer.
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Jimm Ginger

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MessageSujet: Re: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeMar 22 Mai - 15:18

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Ou peut-être pas.

Je marchais tranquillement en direction de Greenford Parc qui se situait au sud de Withinghall. Mes mains se frottaient entre elles dû à l’excitation que j’éprouvais. Je portais un simple t-shirt glauque avec un jeans noir. Mes cheveux ébène étaient peignés en bataille. Il faisait un peu frisquet pour une soirée d’avril, mais je m’en moquais un peu. La nuit commençait à prendre place dans le ciel et j’admirais le spectacle, tête en l’air, au lieu de regarder où je marchais. Puis, d’un coup, mon pied heurta une grosse pierre qui me fit trébucher lourdement sur du gazon. Je me relevai rapidement regardant autour de moi si quelqu’un m’avait vu broncher sur le sol tout en retirant le peu de terre qui s’était accumulé sur mon pantalon du revers de la main droit. La pierre n’avait rien d’ordinaire, c’était un insigne. Je lus ce qu’il y était écrit : « Greenford Parc, please don’t bring your dogs, smokers are not aloud... » Et la suite d’avertissements continuait. Je souris un instant. J’étais arrivé à destination.

Je m’aventurai dans le champ vert où l’on pouvait voir l’horizon entier auquel quelques arbres faisaient honneur de décoration et où un terrain de jeux pour enfant grinçait de toutes ses dents. Mes pieds rongeaient l’herbe parfaite essayant inconsciemment de la détruire à chaque pas. Je me sentais un peu comme un mouton dans un enclos, car le parc était entouré de plusieurs murs faits à partir de barreaux de fers. Le parfum naturel du parc venait empiéter sur la puanteur de Withinghall. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas senti une seule espèce venant de la famille des Taraxacum et ici, ils peinturaient l’herbe de leurs couleurs jaune vif. Un vieux souvenir vint me frapper. C’était moi lorsque j’étais petit. Je cueillais des dents-de-lion et j’essayais de les faire bouillir pour en faire un parfum. Évidemment, ça ne fonctionnait pas. Puis, vous imaginez, un parfum au pissenlit.

Très vite, mes pas m’avaient amené à l’air de jeux pour enfant. Surement, parce que je me remémorais de mon enfance. Je n’étais pas venu pour m’amuser dans les petits jeux pour enfant. J’étais venu pour voir Bailey! Mais très vite, mon regard se distrait. Une douce brise venait de passer et je vis de loin une petite silhouette sautiller dans l’énorme bac à sable. C’était quoi? Alors que mon regard fixa la forme, mes jambes enclenchaient le pas tranquillement pour ne pas faire fuir. Les formes commençaient à se distinguer lorsque je fus très près de la chose. La bête. Mes yeux devinrent de vraies étincelles. La bestiole me regarda et se mit à siffler un cri strident, mais je le fixai toujours. Sa huppe courte et les parties supérieures de son plumage étaient d’un bleu étincelant tandis que son ventre était gris perle. On pouvait distinguer un collier noir sur son plumage et le reste de sa livrée était parsemée de petites taches blanches. Il mesurait environ 27 cm. Je m’en approchai et à mon étonnement, il fit de même. Très vite, je réussis à le prendre sur mon doigt. Les oiseaux de nos jours étaient de pus en plus dociles.

J’emboitai le pas avec mon nouvel ami vers l’arbre auquel j’avais donné rendez-vous à Bailey. J’étais un peu en retard, mais il me pardonnerait. J’arrivai derrière Bailey et l’entendu grommeler. Je souris. Il ne sembla donc pas de bonne humeur. « C’est bien sous cet arbre! » Dis-je avec un ton brillant tandis que mon ami lançait un deuxième cri strident. Je me mis face à Bailey pour lui montrer ma découverte. « C’est un Cyanocitta cristata cyanotephra » j’attendis une réaction, mais je me repris. « Un… un geai bleu… Je l’ai trouvé à quelques minutes à peine d’ici et il ne s’est même pas gêné pour me faire confiance! » Je regardai l’oiseau et je brandis ma main pour qu’il s’envole. Peu importait, maintenant. J’ouvris mes bras et colla mon amoureux. « Je suis content de te voir! »
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Dernière édition par Jimm Ginger le Jeu 24 Mai - 22:52, édité 1 fois
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Bailey Nasir
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MessageSujet: Re: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeMar 22 Mai - 20:41

Je souris seulement en l’entendant approcher. Je reconnaissais le bruit de sa démarche, je reconnaissais son parfum également. Effectivement, les premiers mots qu’il prononça dans mon dos me confirmèrent que c’était lui. Jimm Ginger, mon rendez-vous que j’attendais avec impatience, mon amant, cet homme que je chérissais plus que tout le monde. Juste sa vue me calma instantanément. Sa présence avait toujours eu un effet magique sur moi. Lorsqu’il était là, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire et d’être heureux, je ne pouvais même pas empêcher mon cœur de battre à tout rompre. La seule chose que j’espérais c’est qu’il ne l’entende pas. Je ne voulais pas le gêner, surtout que ces pensées mièvres et sentimentales ne DEVAIENT pas m’appartenir. J’étais le patron des bandits et des criminels, un des hommes les plus dangereux au monde! Pourtant, il me suffisait de croiser son regard pour être prêt à tout abandonner. Tout pour être avec lui, tout pour pouvoir le tenir dans mes bras. Un piaillement me fit baisser les yeux et c’est alors que je vis une….chose sur son doigt. Il me dit que c’était un….non en fait, je suis certain d’être incapable de répéter le mot qu’il m’a dit. Il remarqua sans doute mon regard de merlan frit, car il traduisit immédiatement son machin par un Geai Bleu. Ah, ça je comprenais ça! Il libéra son otage et vint se coller à moi. Immédiatement, mes bras se resserrèrent tout de suite autour de lui. Enfin, j’étais complet, pour quelques temps du moins. Regardant à gauche et à droite, pour confirmer qu’on était seul dans un endroit plus sombre, donc à l’abri des regards, je me suis emparé de ses lèvres et je l’ai embrassé avec passion. Dans ma tête, des feux d’artifices éclataient partout, j’étais étourdie, comme ivre, mais je ne voulais pas que ça arrête. Jimm. Seulement entendre ce nom me faisait un bien fou, alors l’embrasser, le sentir contre moi et pouvoir lui parler comme à mon âme était franchement paradisiaque. Je l’aimais, oui j’en étais sûr…mais non, je ne lui dirai pas. Pourquoi? Parce que j’ai peur. Je mis fin au baiser et approcha ma main de son visage pour, finalement, lui caresser la joue et le regarder droit dans ses superbes yeux.


-Bonjour bel inconnu. Moi aussi je suis content de te voir,
Lui dis-je en l’embrassant encore et encore.


Nous venions de deux mondes différents. Je voulais qu’il rejoigne le mien, mais sa fille le bloquait. Que dis-je? Sa fille? Sa boite de conserve plutôt! Mais il n’était pas le temps pour moi de penser à cette chose. Pas lorsque Jimm était si prêt de moi. Pas lorsque mes mains se baladaient allégrement sur son dos et sur son torse. Pas lorsque Jimm et lui respirait en même temps, dans une parfaite cadence. Il faut dire que j’avais attendu ce moment toute la journée. C’est sans doute pour cette raison que chaque petit inconvénient qui aurait eu le malheur de me mettre en retard me mettait dans une rage folle. D’ailleurs, mes gentils petits assistants allaient sans doute se souvenir du bureau que j’avais démoli à coup de hache. Ensuite, je les avais regardés avec rage et menace et je leur avais dit que je partais avant de les tuer. Donc, j’étais très heureux d’être avec Jimm.


-Alors…tu as eu une bonne journée? Lui demandais-je pendant que mes doigts glissaient lentement sous son t-shirt.


Ma peau frissonna lorsqu’elle entra en contact avec la sienne et les derniers vestiges de mes frustrations et mes colères s’envolèrent. Montant mes mains dans le milieu de son dos, j’ai posé ma tête sur son cœur et j’ai prit une profonde inspiration. Maintenant j’allais bien. Je sais qu’entretenir cette relation était dangereuse pour lui, mais…je ne pouvais pas vivre sans sa présence.


**Voilà que tu redeviens fleur bleue mon pauvre** pensais-je.


Laissant jouer mes doigts sur les muscles fins de son dos, j’ai levé mes yeux vers lui pour le contempler encore et encore.
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MessageSujet: Re: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeVen 25 Mai - 0:03

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Ou peut-être pas.

L’air se détendit en moins de quelques secondes. Je pouvais voir dans les yeux de Bailey qu’il était bien content de me voir. Peut-être même soulager. Mon cœur sautillait de joie alors que j’essayais de garder une mine normale. Le voir c’était comme d’entendre la disparition de Mae : c’était un soulagement. Je pouvais sentir sous son veston la chaleur qui en sortait, je pouvais humer son odeur de musc, je croyais même sentir son cœur battre au travers de ces vêtements. Mais c’était très probablement qu’une simple illusion venant de l’hémisphère droit de mon cerveau. C’était probablement ça, ma pensée non linéaire et non séquentielle ou le traitement sensoriel était très rapide. Ses bras réconfortants autour de ma taille me firent sourire instantanément. Il avait sa façon à lui de me prendre, de me faire sentir spécial. Le sourire s’effaça très rapidement lorsqu’il s’empara de mes lèvres. Je devins soudainement un brasier et m’accrocher aux quelques secondes où ses lèvres s’étampèrent sur les miennes était devenu ma seule raison de vivre. Il y avait une passion qui régnait entre nous deux lorsque nos corps se touchaient. Comme si le temps n’avait plus d’importance. C’est alors que les flammes perdirent un peu de leurs vivacités que je rouvris les yeux. La main de Bailey caressait mon visage alors que mes bras étaient étendus sur ses épaules. Mes yeux brillaient comme des étoiles. « Inconnu? » Dis-je sur un ton moqueur « T’embrasses beaucoup d’inconnu? »

Je n’attendais pas réellement de réponse. En fait, je voulais simplement le taquiner. J’étais comme ça : taquin. Je souris l’espace d’un instant avant que le voleur ne vienne me demander encore sa part de mon corps. Sa petite barbe qu’il entretenait piquait un peu mon menton, mais je n’en fis pas de cas. Nos deux corps étaient si près l’un de l’autre que c’en était dangereux. Cela me donnait quelques envies que nous n’avions pas le droit d’avoir. Si un séraphin m’apercevait au milieu de ce parc avec leur chef, c’était le bucher qui m’attendait. Oui, Jimm Ginger la Jeanne d’Arc des années trois mille. Il m’arrive souvent de penser que ma place est chez les séraphins. Je ne leur suis pas si différent. Mais je ne peux pas. Je sentais les mains baladeuses de Bailey traverser mon dos et mon torse qui me sortirent de mes pensées de bûchers. C’était une torture ce qu’il me faisait. Une torture je vous dit! J’en frissonnais. Mes doigts flattaient légèrement la nuque du séraphin. « Une journée… hum… ordinaire, disons! J’ai dû former deux nouveaux dans le laboratoire des mortel-x. C’est de vrais crétins. Ils n’ont pas leurs places là-bas. Ils ne savent rien sur la physique quantique! T’imagines! Ils ne savent même pas c’est qui Isaac Asimov. Ils m’ont dit qu’ils ne savaient pas à quoi ça servait de connaître l’histoire si l’on voulait créer le futur. Je n’ai pas eu besoin d’en savoir davantage pour aller voir Mike et le supplier de les ramener chez eux. Mais je crois qu’il les a mis sur le terrain. Ils vont mourir c’est sûr. »

Je pris une pause en pensant à leurs morts et je souris. Un sourire de cingler. Je dois l’avouer que leurs morts m’enthousiasmaient : moins de travail pour moi. Je lâchai un profond soupir alors qu’il avait glissé ses mains sous mon chandail. Je m’étais tellement enthousiasmé sur mon monologue que je n’avais même pas remarqué qu’il avait mis ces mains-là. Lorsque sa tête s’étala sur ma poitrine, mon pouls devint irrégulier. J’espérais qu’il ne le remarque pas. Je croisai son regard alors que la nuit descendait de plus en plus. Si l’on continuait à ce rythme, d’ici quelques minutes on ne pourrait plus voir le visage ni de l’un ni de l’autre. Je passai ma main dans ses cheveux replaçant quelques mèches folles. « Et toi, tu as passé une bonne journée petit coquin? »
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MessageSujet: Re: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeSam 26 Mai - 19:35

Il avait toujours le mot pour me faire rire. Comme si je pouvais embrasser un autre homme quand je l’avais lui. Savait-il à quel point je tenais à lui? Je crois qu’il ne sait pas la moitié de l’affection que j’ai pour lui. Pourquoi? Oh, parce que je ne lui en ais jamais parlé. J’ai peur de le faire fuir, j’ai peur de l’entendre dire qu’il ne ressent pas les mêmes choses pour moi, que c’est purement physique…j’avais peur de ce sentiment qui s’emparait de plu en plus de mon âme. Pouvais-je l’aimer? Avais-je le droit de continuellement mettre sa vie en danger? Même si je le voulais, je ne pourrais plus vivre sans lui, sa voix était la plus belle des musiques pour moi et ses yeux m’étaient plus lumineux qu’un ciel étoilés d’un million d’astre. J’ai soupiré d’aise, me sentant enfin chez moi. Entendant sa question moqueuse, je ne pus m’empêcher de sourire comme un idiot sans même m’en rendre compte.


-Non, tu es le seul, lui répondis-je du tact au tact.


Mes doigts picotaient au contact de sa peau, me disant que l’absence de Jimm avait été trop longue pour eux et pour moi. Je les comprenais bien, après tout, ils faisaient partit de moi. Si ça ne tenait qu’à moi, je le garderais pour toujours à mes côtés et ferait en sorte de me réveiller à ses côtés à tous les matins…mais c’était impossible….pour le moment, du moins. Cette boite de sardine qu’était sa fille me gâchait vraiment mon idylle. Un frisson électrisant parcourut mon corps en entier lorsqu’il caressa ma nuque d’une manière aussi nonchalante. J’adorais ses caresses à cet endroit, c’était une sorte de petit coin de mon être qui était beaucoup plus sensible que supposé, je ne sais pas pourquoi. Je pouvais devenir fou de désir en quelques minutes….bon d’accord, j’étais toujours fou de désir lorsque Jimm était aussi près de moi! Si ça ne tenait qu’à moi, je le pousserais dans un buisson et j’abuserais de son corps sans vergogne…mais je ne voulais pas qu’il pense que j’étais avec lui seulement pour ça. Jimm était plus qu’une histoire de bonne baise, c’était…ma vie. Tout simplement. Je l’appelais d’ailleurs quelques fois ainsi, mais toujours dans une langue que j’étais sûr qu’il ne comprenait pas. Je ne voulais pas le brusquer ou le gêner. Pendant que mes doigts exploraient encore un peu plus le corps de Jimm, je me suis prit à écouter sa journée. Un sourire me parcourut la colonne vertébrale lorsqu’il parla de ces deux abrutis qui allaient sans doute mourir et je ne pus m’empêcher de l’embrasser une nouvelle fois. Ciel que je l’aimais! Il était si….parfait pour moi! J’aimais voir ses yeux briller à l’évocation de la mort de ces deux jeunes hommes, j’adorais le voir aussi….maléfique…oui, aussi maléfiquement Jimm.


Est-ce que c’était un changement de rythme de son cœur que je sentis lorsque j’ai posé ma tête contre son torse? Mon cœur bondit à cette pensée, mais ma tête me dit que ce n’était qu’un hasard. Je voulais tellement y croire cependant! Ses mains caressèrent mon crane lorsqu’il replaça mes mèches de cheveux en ordre, j’avais toujours l’affreuse manie de me décoiffé, et je me suis surprit à sourire encore plus largement, profitant de la noirceur pour cacher l’euphorie qui m’habitait. Je pourrais vivre tous les jours de ma vie ainsi.


-Si tu as besoin d’aide pour faire disparaitre ces…indésirables personnes, tu sais que je connais une personne dont c’est totalement dans ses cordes ce genre de boulot? En plus, il ne charge pas cher du tout, Lui dis-je en lui mordillant doucement le lobe de son oreille droit, sachant très bien qu’il comprendrait que je parlais de moi-même.


Après tout, j’étais un des hommes les plus connus au monde pour ses crimes. Et j’étais encore en liberté. Eh ouais, comme quoi, c’est impossible d’emprisonner un désert dans une bouteille. Il me demanda alors comment avait été ma journée. Hum, sujet pas très intéressant, moins que la sienne en tout cas. Prenant mon temps je lui ais dit :


-J’ai noyé ma secrétaire dans la rivière près d’ici…d’ailleurs elle y ait encore, elle apprend à faire connaissance avec les poissons qui y vivent je crois. Ensuite, je me suis retenue de ne pas faire la même chose avec quelques uns de mes assistants. Ils s’amusaient à me mettre en retard.


Les mots « petits coquins » tournèrent dans ma tête. C’était si loin de la réalité. J’étais plutôt un immense coquin et il le savait, mais bon, ne jouons pas sur les mots. Déboutonnant les deux premiers boutons de ma chemise, qui m’empêchait de plus en plus de respirer, je l’ai regardé droit dans les yeux, dans la pénombre, et je lui ais demandé :


-Combien de temps m’accorde tu ce soir, beau scientifique?
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MessageSujet: Re: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeLun 4 Juin - 1:53

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Ou peut-être pas.

Bailey frissonna d’un coup. Avait-il froid? Je souris bêtement alors que le silence s’était usurpé à l’intérieur même de ma tête. Je n’entendais plus que le sifflotement de l’air qui s’introduisait entre ses lèvres. Sa lippe épaisse m’appelait tel un serpent. Bien qu’il commençait à faire froid dehors, la chaleur de nos deux corps ne me laissa pas sentir ce changement de température. Je le sentais seulement du bout de mes phalanges. Mon pied frottait timidement le sol et produit des bruits secs de grains qui se frictionnait contre l’asphalte. Le désir de devenir la mer et Bailey l’air me rongeait. Je voulais qu’il se pelote contre mes vagues. Qu’il enfante en moi chaque parcelle de vie qui nous secouait. Qu’ensemble nous produisons la pire des tempêtes! Que le temps qui châtiait les mortels soit pour nous, indifférent. Mais notre histoire s’arrêtait-elle là? Dépouillait-il le rivage de ses coquillages pour en former un rien? L’air me volait-il mon innocence? Non. Surement pas. Je l’aimais. J’aimais l’air. Mais lui m’aimait-il? Oui. Non. Peut-être. Je ne sais pas. Qui pouvait le savoir? Lorsque je finis mon récit, Bailey le ponctua d’un baiser. Cette fois, il était doux et léger. Comme si le fait que je parle de la mort l’avait calmé. Du moins, pour l’instant car on ne pouvait être autre chose que passion.

Mes doigts dansaient toujours sur sa nuque chaude ressentant la moindre imperfection. Après avoir replacé chaque mèche à l’endroit exact où elles devaient aller, Bailey s’échevela les cheveux en moins de deux secondes et quart. Je dessinai sur mon vissage une fausse grimace de tristesse. Il avait détruit mon chef-d’œuvre. Je me sentais habité d’une intense félicité. Une félicité sombre et pourtant lumineuse. Le serpent me susurra quelques paroles tout en crachant son venin d’une douceur amer autour de mon hélix droit. « De… Ton aide… » Dis-je sur un ton cocasse avec un débit lent et incertain? « Non. Je préfère laisser les imbéciles se tuer entre eux. Puis, si je te demandais d’engager cette fameuse personne pour faire ce sale travaille à la place de la nature, j’ai l’impression que je ne te garderais pas pour moi très longtemps. Puis, tout le monde sait que je suis fauché. Le seul mode de paiement que je peux lui offrir c’est en nature. Tu aimerais que je… Tu sais que je lui fais comme je te fais… Le cavalier à la barre, l’étreinte du panda, la balançoire, la brouette, la grenouille, la levrette, le cheval renversé, les petites cuillères et il y en a beaucoup d’autres… » Je souris timidement sachant que c’était de lui que je parlais.

Je sentis ma verge s’enfler. Je devais me calmer. Ce n’était pas le temps ou du moins l’endroit d’être en présence d’un phallus. Je déposai rapidement un baiser chaleureux sur ses lèvres puis je me décollai. « Noyé? » Le connaissant, il l’avait tué pour un rien. Je simulai une mine de désapprobation. C’était dur de se fâcher contre lui quand je savais très bien que c’était pour moi qu’il l’avait tué. « Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait pour que tu la noies? Elle ne devait pas être si méchante. Enfin, je crois. Puis si tu commences à tuer tout le monde autour de toi, plus personne ne va vouloir travailler pour toi. Tu sais, il ne faudrait pas avoir une rébellion chez les séraphins. Je veux le garder pour moi ce petit meurtrier en série. Je sais que tu te crois invincible, mais on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Si ce n’est pas à toi qu’ils s’attaqueront, ça va être aux personnes auxquels tu es attaché. »

Je me forçai de lui faire un sourire pour qu’il croie que je disais cela à la légère, mais je savais bien que peut-être même en ce moment où je lui parlais, il pouvait y avoir quelqu’un d’autre qui pensait à me tuer. Me noyer. Me déchirer. Me faire souffrir. Détruire tout ce que j’étais. Pendant que les doigts de Bailey s’agitaient autour des petits boutons qui l’empêchaient de réfléchir correctement, je déglutis ma salive. Je me contrôlais encore, mais pour combien de temps? J’accotai le dos de Bailey contre l’arbre et je me mis à l’embrasser. Je savais qu’il préférait quand nous étions en position inverse; quand il avait le contrôle sur moi. Mais je ne pouvais m’empêcher de le vouloir. J’approchai mes lèvres sur les siennes pour y laisser un baiser langoureux et lent qui me fit frissonner à chaque fois que ma bouche se refermait sur la sienne. « Je t’accorde l’éternité reste à savoir si tu seras capable de m’endurer tout ce temps-là. L’éternité ce n’est pas rien. C’est un pacte avec le diable lui-même, mais on le nomme souvent Jimm Ginger. »

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MessageSujet: Re: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeJeu 7 Juin - 21:13

J’étais beaucoup trop concentré sur les caresses douces de Jimm sur ma nuque pour me demander si quelqu’un nous observait. Avec lui, c’est inné; il m’approchait et je devenais un brasier ardent prêt à tout enflammer. Je me mordis la lèvre inférieure avec un sourire, me retenant machinalement de ne pas sauter dessus pour l’embrasser férocement. Je devais contrôler cet immense élan de passion brûlante qui me prenait à toutes les fois que je croisais ces deux prunelles et à toutes les fois qu’ils s’acharnaient à essayer de me recoiffer. Ma chevelure, c’était la seule chose chez moi qui était désordonné. La seule chose que je laissais chez moi être un tant soit peut désorganiser lorsque je devais me balader en costar-cravate. Je détestais avoir l’air aussi rangé et sérieux, ce n’était pas moi! Je venais de la rue, pas d’un château! Je savais pourtant que cette apparence imposante était nécessaire pour mon titre de magistrat. Ce n’était pas n’importe quel pouilleux qui pouvait prendre ce titre. Par chance, les délices que ce titre m’apportait étaient nombreux. Le seul plaisir coupable qu’il manquait dans ma vie était la présence constante de Jimm à mes côtés. Il était le tison rougeoyant qui m’alimentais, le souffle de vie qui me faisait me lever le matin et sa présence pour moi était comme la foudre sur l’eau : Impressionnante, captivante, délicieusement dangereuse.


Je revins sur terre lorsqu’il commença à dire qu’il était trop fauché pour engager quelqu’un et que son seul moyen de payement était le payement en nature. Il énuméra ensuite quelques uns de nos petits jeux et je me suis surprit à sourire d’un air rêveur, chose qui ne se produisait presque jamais. Son sourire timide eut le don de me faire encore plus sentir euphorique. J’ai mit ma main contre sa joue. Toute cette énumération de positions fortes divertissantes avait allumé en moi le désir de le culbuter dans un buisson. Lui faisant un sourire des plus suggestif, je lui ais dit d’une voix rauque : ‘’Cesse de me donner des idées parce que je suis à deux doigts de te kidnapper pour la fin de semaine et d’essayer toutes ces positions et voir si elles sont toujours aussi….délicieusement jouissives’’. Oui bon, je sais que je manque de subtilité, mais je suis tout sauf subtile…surtout lorsque ça concerne un grand lit, un tas de grognement et des heures de plaisirs interdits.


Il m’embrassa rapidement. Je voulu le retenir contre moi pour approfondir se baiser qui me laissait sur ma fin, mais il revint bien vite à la charge en parlant de cette idiote que j’avais noyée. Mais ne comprenait-il donc pas que si je l’avais laissé vivante, j’aurais eu une vraie teigne sur le dos et qu’elle tenterait de tout faire pour que j’abuse d’elle? Pourtant, il s’inquiétait pour moi. Mon cœur eut un sursaut de joie et je me suis lancé contre ses lèvres pour l’embrasser avec une douceur dangereuse, lui laissant voir le désir que j’aie pour lui en ce moment. J’étais si proche de lui qu’il pouvait sans doute sentir toute mon excitation et l’euphorie qui…habitait mon pantalon. Lui lâchant les lèvres, je l’ai regardé droit dans les yeux et je lui ais dit : '’Tu sais que tu es très sexy lorsque tu me regarde avec ton air adorable et lorsque tu t’inquiète pour moi? Quand à la révolte de mes hommes, ne t’inquiète je gère tout avec une précision maladive. Je sais que je ne suis pas immortel, mais je ne laisserais personne essayer de te faire du mal. Tu es la seule personne au monde en laquelle je tienne et je combattrais tout le monde pour qu’il ne t’arrive rien. Ne t’inquiète pas’’.

Je savais qu’il s’inquiétait. Moi aussi je m’inquiétais de toujours mettre sa vie en danger, mais j’étais incapable de vivre sans sa présence. Je me suis laissé accoter contre un arbre et j’ouvris la bouche pour lui parler, mais il se mit à m’embrasser. Mon cœur se mit à battre plus vite malgré le fait que j’étais peu habitué à être le dominé. Mes mains se mire à lui caresser doucement le bassin pendant que ses baisés électrisaient tout mon être. ‘’L’éternité est trop courte pour nous cher diable. Je suis ton plus humble sujet et je veux passer ma vie entière à tes côtés.’’ Je me suis mit à l’embrasser langoureusement, lui mordillant la lèvre inférieur, lui agrippa le col de son t-shirt pour le rapprocher de moi afin de sentir son souffle contre mon visage et lui dit : ‘’ Alors cher diable, quand commenceront mes années de damnations et de délicieuses souffrances?’’ avant de descendre mes lèvres contre son cou et de commencé à lui dévoré doucement la peau au rythme de sa respiration.
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Jimm Ginger

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MessageSujet: Re: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeLun 18 Juin - 17:21

Un presqu'hasard
Jimm & Bailey

Ou peut-être pas.

Un bruissement s’agitait dans le buisson voisin. Ça devait être un écureuil ou quelque chose. Je n’y portais pas une grande attention. Je souriais à grandes dents ne détachant jamais mes yeux de ceux du séraphin. Je ne pensais plus aux expériences qui m’attendaient au laboratoire en étant en sa présence. Plus rien n’avait d’importance. Nous étions libres du temps. Ensemble, nous pouvions enlever les menottes qui nous gardaient attacher aux deux mondes différents qui nous contrôlaient. Si seulement j’étais sûr que nous étions faits l’un pour l’autre. Chacun pour l’éternité. Je n’hésiterais pas à changer de camps. Ce n’est pas Mike qui me fait peur ou les mortel-x. Simplement de faire le mauvais choix. De laisser derrière Alisia… je veux dire Minie. Elle est trop importante. Autant sur le point technologique que sur la base affective. Minie c’est l’enfant que je ne pourrais jamais avoir. Vous m’imaginez avec un enfant? Je veux dire, un vrai : humain. Avec moi comme père il aurait toutes les chances d’être décapité du jour au lendemain. Avec Minie, il n’y a presque aucun risque que je la perde. Oui, je suis fou. Mais je m’aime comme ça et je ne changerais pas.

Les yeux de Bailey déchirant le désir étaient poser dur moi. J’avais envoyé un peu trop d’huile sur le feu, je crois. Il avait adopté une moue songeuse. Comme si d’un moment à un autre, il m’arracherait mes vêtements d’un coup. La voix rauque de Bailey s’évanouissait dans l’écho du parc. « Me kidnapper? Et bien, je ne croyais pas que tu étais tombé si bas, monsieur Nasir. Il me semble que tu aurais pu simplement me demander de venir t’aider à faire ses positions, ça ne m’aurait pas gêné en aucun cas. » Mon ton se voulait taquin et sensuel. Je déglutis une bonne dose de salive. Notre jeu du chat et de la souris était long et cruel. Autant pour l’un que pour l’autre. Mes envies commençaient à prendre le dessus. Parler comme ça, tout bêtement de nos soirées torrides avait réveillé le dragon cacher dans mon pantalon. Cela ne m’étonnerait pas que Bailey l’ait senti au travers de mes vêtements. Elle criait pour être libérée. J’avais envie que nos deux dragons se caressent toute la nuit. Je voulais que Bailey abuse de moi. Qu’il me prenne, que je le sente entre mes cuisses. Je voulais tout de lui. Du bout des orteils jusqu’à la plus petite mèche de cheveux.

Mon cœur battait. Il courrait. Il était en feu. Nos lèvres s’emboitaient comme les pièces d’un puzzle. Elles étaient parfaites l’une pour l’autre. Je sentais sa verge aussi au travers son pantalon. Décidément, tous les deux nous nous voulions. Il n’y avait pas de secret là-dedans. Mes yeux bleus scintillaient. La Terre pouvait s’écrouler, je l’aimais. Tant que mon corps régnait sous ses mains, tout n’avait plus d’importance. « Moi? Sexy? J’ai autant d’attirance sexuelle qu’un lapin. » Ce n’était pas totalement faux puisque Dieu savait que les lapins étaient des animaux très… sexuels. « Tu sais que je m’inquiète pour toi… Plus que n’importe qui. J’essaye de ne pas m’inquiéter, mais c’est plus fort que moi. J’ai toujours l’impression d’être sous surveillance. Comme si un tireur d’élite m’avait constamment dans son viseur. Je n’ai pas peur de la mort. J’ai peur de te laisser derrière seule sur l’arbre perdu. » Je restai silencieux quelques minutes. Qu’arriverait-il s’il devenait seul? Il l’avait déjà été. Mais quand on goûte au plaisir d’avoir trouvé l’amour, c’est dur de ne pas en vouloir au monde entier. De ne pas vouloir détruire tout le monde. J’étais déjà passé par là moi-même et je connaissais les douleurs que l’on pouvait ressentir lors d’un deuil.

Bailey était ma bombonne d’oxygène dans cet océan rempli de requin. Il se mit à parler d’une manière poétique et… un peu étrange pour lui. « Depuis quand es-tu poète? Si seulement nous pouvions être immortels… Tu crois que l’on pourrait trouver un médicament qui nous rendrait immortels? Tu sais comme un alchimiste! » Je souris bêtement. Puis Bailey se mit à m’embrasser d’une façon passionnée. Nous étions très proches. Nos respirations saccader se mélangeaient dans le bruit de nos lèvres qui se mangeaient. « Dès que tu le souhaites! Ahhh… » Je fermai les yeux du plaisir qu’il me procurait à m’embrasser de cette manière. « Tu sais… Ahhhhhhhh… C’est peut-être… Hmmmm… Pas le meilleur endroit… »


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MessageSujet: Re: Un presqu'hasard [Pv: Jimm]   Un presqu'hasard [Pv: Jimm] Icon_minitimeMer 20 Juin - 15:46

Se tenir loin de la tentation, c’était ce que je me répétais sans cesse à toutes les fois que je rencontrais Jimm. Dans cet optique, je ne me disais pas qu’il fallait que je l’évite, je ne suis pas un cinglé suicidaire, seulement qu’il fallait que j’évite le plus possible de lui touché pour ne pas me sentir violenté par mon désir lascif qui se réveillait à toutes les fois que nous nous voyions. Je l’aimais, aussi clairement que ça. J’aimais tout de Jimm, son sourire, ses yeux envoutant, son corps de rêve, son esprit trop scientifique et ses mots trop compliqués pour moi, bref, je l’adorais comme un fou. Lui avais-j déjà dit ce que je ressentais? Non, certainement pas. Pourquoi? Parce que j’étais Basil Nasir, l’homme qui ne connaissait pas l’amour et qui avait peur de se faire rejeter s’il avait le malheur d’y croire. Je sais, c’est stupide, mais c’est ça tout de même.


Ce jeu latent de séduction commençait à me torturer. Je voulais le dévoré mon Jimm, le prendre, le posséder, le faire hurler de plaisir et nous restions là, à nous dévorer des yeux. N’écoutant plus ma raison, j’ai agrippé Jimm par ses fesses et je l’ai rapproché brusquement de moi, voulant sentir mon bassin contre le sien. Je sentie vite sa verge palpiter contre mon corps, me laissant sentir toute l’ampleur de son désir. Ainsi, je n’étais pas le seul à le vouloir.’’ Te demander de l’aide pour ces figures pour le moins intéressante? Voyons Jimm, tu sais bien que j’aime te prendre violement parfois. Te demandé ton autorisation dans cette situation précise que j’ai en tête enlèverais tout le côté bestial’’ lui dis-je suavement pendant que malicieusement, ma main se posa sur la bosse de son pantalon. J’ai commencé à le masser au travers de son pantalon, tout en lui mordillant le lobe d’oreille. Je voulais entendre sa respiration se saccader, ses râles de désir comme seule musique. Je voulais qu’il me supplie de le prendre. Je voulais parcourir son corps de mes lèvres jusqu’à ce qu’il m’ordonne de le culbuté. J’étais son maître…et son esclave. Comme quoi, je ne pouvais prendre possession de lui sans me donner entièrement. Mes yeux lui hurlaient mon désir, je le savais. J’ai redirigé mes lèvres contre les siennes, oubliant tout le reste du monde qui nous entourait. Ils pouvaient tous mourir, brûler, danser nu s’ils le voulaient, il n’y avait que Jimm et notre désir commun pour l’autre d’important pour le moment.


Sans m’en rendre compte, ma verge commençait elle aussi à se gorgé d’excitation et je du me faire violence pour ne pas poussé Jimm dans un buisson. J’avais plus de respect pour lui que ça, mais quelque chose me disait que si je ne me calmais pas bien vite, effectivement, la situation tournerait réellement au viol. Il parla des lapins tout de suite après que j’ai lâché ses lèvres. Je lui fit un sourire carnassier avant de lui répliquer : ‘’Les lapins sont l’icône même du sexe, alors tu grignoteras ma carotte, non?’’. Oui, je sais, c’est une phrase cliché, mais il m’a tendue une perche! Il me parla ensuite de ses peurs et de ses inquiétude de me laisser seul sur Lost. Une violente colère monta en moi sans que je ne puisse la stopper. Un monde sans Jimm? IMPOSSIBLE! Qu’on m’arrache la peau avant que ça n’arrive! ‘’Si tu venais qu’à disparaitre, je détruirai la personne qui a osé t’arracher à moi. Je détruirai ce monde en entier, mais jamais je ne te laisserai me laisser derrière…sauf si c’est ce que tu souhaite’’. Je savais que si Jimm venait qu’à mourir, ça serait de ma faute. Après tout, c’était parce qu’il était avec moi que sa vie était en danger. Ma vie deviendrait un enfer et je sombrerais dans une rage violente et mortelle, je le savais.


Je le compris d’être étonné face à ma soudaine envie d’être un poète. J’étais quand même l’homme qui avait le romantisme d’un luminaire. Il faut dire qu’il m’inspirait beaucoup, ce scientifique fou et sexy auquel je fantasmais assez souvent. ‘’À quoi bon l’immortalité si c’est pour être séparé l’un de l’autre? Quant à mes élans de poète, si ça me permet d’entrer plus facilement dans ton lit, je suis prêt à te récité du Maupassant si tu le veux!’’. Voilà, le Bailey séducteur et romantiquement nul de retour! Je me suis mit à embrasser Jimm avec une violence, un désir et une sensualité dévorante, pour qu’il me supplie de mettre fin à son long et délicieux calvaire. En même temps, je sentais ma verge sur le point d’exploser tellement je voulais prendre possession de lui et le dominer. ‘’J’ai un endroit idéal’’ lui murmurais-je d’une voix si rauque que j’avais de la difficulté à parler. Je lui ais prit le bras et je l’ai entrainé derrière moi, me fichant un peu de s’il y avait des gens autour de nous. De toute façon, mon visage avait reprit un air impassible qui concordait très peu avec la souffrance de mon désir éclatant.

***


Je l’ai amené dans une maison coquette, immense et convivial désertique à une centaine de mètre du parc. J’ai poussé la porte et je l’ai directement amené dans la salle à couché, me disant que nous aurions suffisamment le temps de visiter plus tard. De toute façon, cette maison était ma nouvelle acquisition, nous n’allions avoir tout le loisir de la baptiser plus tard. Les yeux presque noir de désir, j’ai sauvagement poussé Jimm sur le lit et je me suis assis en califourchon sur lui, lui arrachant son t-shirt au passage. Souriant largement, je me suis penché au dessus de lui et je me suis mis à l’embrasser comme un dément, comme si j’avais besoin de ses lèvres plus qu’autre chose. ‘’Alors, confortable?’’Lui demandais-je presque moqueusement d’une voix essoufflé en me décrochant avec difficulté de ses lèvres. Je trouvais qu’il y avait trop de paroles et trop de vêtement entre nous pour le moment.

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