Myles Russel Hunter -Play the game?-

Mon Histoire

« Prend le plaisir, c'est si bon de souffrir, succombe aux charmes»

J’ai toujours été quelqu’un d’étrange. Pourquoi? Parce que ma personnalité est, à elle-même, un paradoxe, donc mon existence l’ais également. Joueur, malicieux, rusé, curieux et enjoué, je peux être également naïf, rêveur et un tantinet crédule. Disons simplement que je n’ais pas perdu certaines de mes qualités enfantines, malgré l’homme adulte que je suis devenu. C’est ce qui fait mon charme m’affirme beaucoup de personne. En tout cas, je ne suis pas ici pour vous parler de ma personnalité flamboyante, mais bien pour vous narrer mon histoire. Pourquoi? Parce que connaitre le passé nous permets de mieux comprendre le présent. Eh oui, je suis un philosophe dans l’âme, mais pas dans les manières j’en ais bien peur.


Le premier souvenir que j’ai remonte à mes 5 ans. Je venais de tomber d’un arbre, un petit arbre pour les plus chatouilleux de détail, et je me suis écorché le genou. Chose banal pour un enfant de cet âge, vous me direz. Le problème c’est que je ne supportais pas très bien la vue du sang. Alors que je hurlais comme un goret qu’on égorge, mon grand frère est arrivé et m’a donné un mouchoir pour éponger le sang tout en riant de moi. C’est stupide, mais je me suis mit à rire et j’ai oublié que j’étais blessé. Mon frère est plus vieux que moi de 9 ans et il a toujours été mon héro, mon idole de jeunesse. Quand mes parents me demandaient ce que je voulais devenir lorsque je serai grand, je répondais, des étoiles dans les yeux : « Je veux être comme Basil ». Il représentait à lui seul tous les supers héros en un, pour moi. Je savais pourtant qu’on ne serait jamais identiques. Nous étions trop différent l’un de l’autre, mais un enfant a bien le droit de rêver.


Mes parents ne comprenaient pas pourquoi j’étais aussi différent. Aussi timidement explosif. Comment est-ce possible? Je vous explique. Je pouvais être rouge de timidité et l’instant suivant courir nu dans le salon en me proclamant roi du monde. Je pouvais être gêné de demander un biscuit, mais lécher la joue de toutes les personnes qui me semblaient délicieuses. Quand je vous parlais de paradoxe, c’est de ça que je parlais. Mes parents étaient découragés de mon attitude, mais ma bouille adorable servait à me faire pardonner toutes mes bêtises. Sommes toute, la vie était belle pour nous, même si nous n’étions pas riche. Sans être pauvre, nous ne roulions cependant pas sur l’or, mais qu’est-ce l’argent lorsqu’on avait la famille?


Le vrai drame survint lorsque j’avais 8 ans. Mes parents moururent en même temps dans un accident de voiture. Ce fut la fin de mon monde…enfin c’est ce que je croyais. Comment pouvions-nous survivre sans parents pour s’occuper de nous? Je n’avais que 8 ans et j’étais orphelin. Devant la tombe de mes parents, j’ai retenu mes larmes du mieux que j’ai pu. Je devais être fort, je devais être un adulte. C’est alors que j’ai sentit la main de Basil me saisir l’épaule et me serrer contre lui. Il me promit que tout irait bien, qu’il s’occuperait de moi. J’ai alors levé les yeux vers lui et j’ai sourit aux travers de mes larmes. Si quelqu’un pouvait s’occuper de moi avec merveille, c’était sans doute lui que j’idolâtrais plus que tout. J’avais peur en l’avenir, mais pas à ses côtés. L’assurance vie de mes parents n’était pas immense, mais suffisante pour nous payer un appartement miteux et louche dans le Nord de la ville. Ce quartier n’était pas sécuritaire et me faisait peur, mais au moins, Basil me protégeait. Nous dormions d’ailleurs dans le même lit afin qu’il ne m’arrive rien si quelqu’un venait qu’à entrer dans l’appartement.


Seulement, l’argent s’épuisa et les factures s’empilèrent. J’ai donc vu mon frère quitter notre foyer à tous les jours pour aller gagner de l’argent. Je ne savais pas quel boulot il faisait, mais je savais que ça rapportait suffisamment d’argent pour nous nourrir. J’aurais voulu l’aider, mais il préférait me protéger et me faire conserver cette candeur d’enfant qu’il trouvait attendrissante. Je me suis alors levé les manches et j’ai apprit à cuisiner et à faire quelques menus travaux afin de l’aider lorsqu’il était fatigué. Mon frère travaillait sans relâche et trouvait tout de même le temps de s’occuper et de jouer avec moi. C’était vraiment un super héro, mon super héro.


Ce fut à l’âge de 14 ans que je fis mon premier rêve….d’adolescent…vous voyez ce que je veux dire (rire). C’est à cet âge là que mes pulsions sexuelles ont commencé à jaillir de mon imaginaire. Après tout, j’étais un gamin normalement constitué, non? Lorsqu’on entre dans la puberté, il est normal de ressentir du désir et des fantasmes, non? Mon premier rêve érotique fut sur une actrice que j’ai vue dans un journal. Belle, elle était presque entièrement nue sur la photo, c’était presque sûr que j’en rêverais la nuit, non? Jusqu’ici tout va bien. Ce fut seulement lorsque l’actrice fut remplacer par mon frère que j’ai comprit que j’avais un problème. Un gros problème. Basil était sexy et très hot, tout le monde le disait, surtout mes amies, mais…c’était mon frère! On ne peut pas faire de tels rêves sur son frère! Pourtant mes rêves étaient de plus en plus présent et mon excitation de plus en plus intense lorsque j’étais dans mon lit. Je dus me parler à moi-même pour me contrôler. Je ne pouvais PAS fantasmer sur mon frère. En plus, je ne voulais pas briser les super liens qu’il y avait entre nous. Après tout, il était tout mon monde et avait abandonné toute sa jeunesse folle pour moi. J’ai donc caché mes envies au plus profond de moi, gardant la même attitude joueuse avec lui. Dormir dans le même lit que lui n’était pas aisé, mais j’étais déterminé!


Nous découvrîmes son pouvoir en même temps lorsque j’eus 15 ans. Je ne me souviens plus du contexte dans lequel nous étions, mais je conserve un très bon souvenir précis du résulta. En résumé, il me toucha et j’ai sentit une irrésistible envie de l’embrasser fougueusement, de lui retirer son chandail et de le caresser sur chaque parcelle de son corps de Dieu. C’est ce qui arriva et même plus. Je n’entrerai pas dans les détails, ça peut être choquant pour les plus conservateurs d’entre vous. La seule chose que vous avez besoin de savoir c’est que nous avons fait l’amour et que Basil s’est retrouver à me dominer pleinement et que moi, j’en redemandais. J’étais ivre au contact de sa peau, de son corps, de sa bouche sensuelle. J’en redemandais encore et encore, jamais satisfait. Pour ceux qui n’ont pas encore comprit, ma première fois, ma perte de virginité fut avec mon frère. Nous nous sommes endormies tard, après plusieurs heures de débats amoureux.


Le lendemain, je me suis réveillé dans un état de douce félicité, ressentant une légère douleur sur tout le corps, mais heureux. Yeux fermés, je me suis demandé pendant quelques secondes qu’est-ce qui se passait. C’est alors que les instants de la veille m’ont remonté à la mémoire. Basil qui m’effleure le bras, moi qui lui saute sauvagement dessus, nous qui nous unissions dans un mélange parfait de corps….j’ouvris alors subitement les yeux pour le voir qui m’observait d’un air apeuré. Je ne compris pas la suite. Mon cerveau essayait de me crier de me réveiller, mais les phrases de mon frère ne me venaient que par mots. Une histoire de pouvoir et d’utilité. Ça me prit quelques instants…en fait plusieurs minutes pour comprendre que Basil me dit que c’était son pouvoir qui m’avait fait lui sauter dessus et coucher avec lui. Il me disait aussi qu’il n’avait pas voulu m’utiliser et qu’il le regrettait, qu’il ne voulait pas que cette chose détruise notre lien si fort. Plusieurs fois j’ai essayé de l’interrompre, mais il ne m’écoutait plus, paniqué que je lui en veule et que ne veuille plus rien savoir de lui. Il était même persuadé que je devais croire qu’il m’avait violé. Je me rappelle assez bien avoir perdu mon sang froid et de m’être approché de lui pour lui dire ma façon de pensé…et qu’au lieu d’explication clair, je l’ai embrassé. Embrassé avant de lui dire que si j’avais couché avec lui ce n’était pas parce qu’il m’avait forcé, que ce n’était pas à cause de ses facultés, mais c’était parce que je le désirais. Depuis longtemps. Je lui ais tout dit ça en le regardant dans les yeux, ma colère me faisant oublié ma peur chronique de me faire abandonné pour mes fantasmes étranges. La dernière nuit avait été des plus magiques et fantastique pour moi, il n’avait pas le droit de dire que c’était une erreur. Je lui ais même dit que si ça ne tenait qu’à moi, je recommencerais cette « bêtise » toutes les jours parce que je le désirais comme un fou.


Et nos relations sexuelles recommencèrent. Je le cherchais, je le taquinais et je rusais, mais je parvenais à avoir ce que je voulais, mais sans le forcer. Je ne voulais pas qu’il me touche si pour lui c’était une obligation. Il m’apprit bien vite toutes une nouvelle gamme de plaisir qui m’était alors inconnu, me faisant ainsi découvrir des délices que je m’interdisais jusque là. Dormir dans le même lit que lui ne relevait plus d’une torture, mais d’un amusement sans précédent. Nos corps se complétaient bien. Merveilleusement bien. Nous répondions simplement à l’appel un de l’autre. Le fait qu’il soit plus vieux que moi ou qu’il soit mon frère ne me dérangeait pas du tout. Au contraire.
Je crois qu’il trouve encore étrange le fait que je puisse être salace et sans limite lorsque je suis lancé, mais que je puisse également être naïf et ne pas comprendre ses sous-entendus à peine voilé lorsque nous parlions. Encore aujourd’hui c’est ainsi. Il faut dire que je suis un beau spécimen de naïveté, malgré mon âge.


Je vivais donc un bonheur parfait. Cela dura longtemps. Puis un jour, une amie me demanda de l’accompagner voir des danseurs. Elle ne voulait pas y aller seul et savait que j’avais des inclinations vers le genre masculin sans savoir que je couchais avec mon frère. Je l’ai donc accompagné, profitant de mes 19 ans pour pouvoir me rincer l’œil et boire. Au début, le spectacle me parut plaisant jusqu’à ce que CE danseur entre sur scène. Basil. C’était donc ça son boulot pour nous faire vivre? Et il ne m’avait rien dit? Je me suis levé et je me suis dirigé devant la scène pour être bien sûr qu’il me voit et je l’ai regardé danser. Je n’ai jamais su s’il m’avait vu, car son visage n’avait trahi aucun étonnement pendant qu’il « travaillait ». Ce fut seulement lorsqu’il fini que je me suis dirigé vers les coulisses de la scène, que je l’ai agrippé par les épaules et que je l’ai collé contre le mur en lui demandant furieusement pourquoi il ne m’avait rien dit. Pour me protéger, il lui avait fallu trouver un emploi et celui-ci était payant et il avait tout pour plaire à la clientèle. Mon cœur se déchira à l’entendre dire que c’était pour me protéger alors que je n’étais qu’un gamin sans défense. Tant de sacrifice pour moi, alors que je n’avais rien fait du tout pour l’aider? Je l’ai lâché et je me suis excusé de mon comportement idiot. Pourtant, il ne m’en voulut pas. Il me serra même dans ses bras. À ce moment-là, je me suis dit qu’il devait aimer cet endroit pour y être resté depuis toutes ces années.


J’ai donc prit un job comme barmaid au night club. Ainsi, je l’aiderais à payer les factures. Nous travaillions les mêmes heures dans deux établissements différents. Pourtant mon patron n’appréciait pas que mon frère fasse partit de la concurrence. Un jour, il m’injuria et commença à me dire que mon frère était un bon à rien, sans scrupule, un dévergondé et un voleur…je lui ais envoyé mon poing au visage, l’ai roué de coup et fait explosé le tabouret prêt de lui. Eh oui, je venais de découvrir ma faculté spéciale. Faire exploser des objets en modifiant leurs structures moléculaires. Ce fut ainsi que je lui remis ma démission. J’ai alors demandé à mon frère de me faire entrer au Strip-Club où il travaillait, le propriétaire était un de ses vieux potes, comme barmaid. Mon entrevue fut….étrange, mais j’eus le job.


Vous pouvez croire que mes rapports avec mon frère son incestueux, mais pour moi, ils ne témoignent qu’une passion et un amour fraternel invincible. Je ferais tout pour lui et il ferait tout pour moi. Aujourd’hui encore, il me protège, on dort encore ensemble dans le même lit, dans le même appartement. Il me protège de dangers qui me sont inconnus et je donnerais ma vie pour lui.